lundi 26 mars 2012

YouTube c'est bien mais...

Ca ne vous a pas échappé si vous venez régulièrement sur ce blog : de nombreux posts contiennent des vidéos hébergées sur YouTube. Il faut dire que c'est bien pratique et très rapide à inclure. Seulement voilà, en parcourant les archives du blog, vous êtes peut-être déjà tombés sur des vidéos supprimées et ça, ça fait toujours tâche, en plus de réduire considérablement l'intérêt de certains posts. Je dois avouer que cette situation a tendance à m'agacer sérieusement (pour rester poli).

Pourquoi ces vidéos sont-elles supprimées de YouTube ? Eh bien il y a 2 possibilités. Tout d'abord, cela peut venir de la personne qui a mis en ligne la vidéo. Pour une raison x ou y, celle-ci peut décider d'elle-même de supprimer telle ou telle vidéo, voire de fermer carrément son compte. Mais là où ça devient "intéressant", c'est quand une vidéo est supprimée à cause d'une plainte d'une maison de disques. J'ai principalement remarqué ça avec des clips d'artistes japonais (mais pas uniquement).

Apparemment, je n'ai pas dû bien saisir le but d'une vidéo promotionnelle. Oui, je suis con, je croyais que plus un clip était diffusé sur le net (et donc vu par un maximum de personnes/d'acheteurs potentiels), plus la maison de disques était contente. Mais en fait, pour certains la meilleure politique, la plus logique, c'est celle-là : "nous avons les droits de cette vidéo et nous ne voulons pas que les gens la voient". Ils ont vraiment tout compris, ça ne fait aucun doute.

Alors vous allez me dire : "oui, mais maintenant les maisons de disques mettent en ligne elles-mêmes leurs propres vidéos". Eh bien c'est loin d'être toujours le cas. Pour certains artistes, il y a très peu, voire pas du tout de contenu "officiel" sur YouTube. Qu'on traque les sites qui mettent à disposition des albums entiers en MP3, ça je peux le comprendre. Mais qu'on fasse fermer le compte YouTube d'un pauvre gars qui a mis un clip en ligne dans le but de faire découvrir un artiste qu'il apprécie, là ça me dépasse... Avec une telle mentalité, ce beau principe du "partage de la culture" en prend encore un sacré coup. C'est triste.

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